Art et esprit dans la philosophie de Hegel : essai de synthèse
Nous sommes avertis, par Heidegger, dans son « Acheminement vers la parole » , 1976, p. 276, « Toute pensée qui déploie le sens est poésie ». C'est le point de départ pour son interprétation phénoménologique sur la « Critique de la raison pure ». L'essai de synthèse esthétique est construit sur celui-ci. L'art du verbe aufheben assume l'assomption, l'histoire de l'humanité où l'Esprit devient par l'homme une œuvre d'art, le prix du sacrifice, le seul attribué à priori à l'âme. Réponse ou mise en demeure de l'Être, Délivrance ou Résurrection, elle est la seule qui peut créer Temps de Vie et Vie en elle-même, par éclaircissement tragique. Passage, dépassement de l'Esprit sur la mort ou synthèse tragique, la réponse est la question murée. Comprendre l'immortalité de l'âme, avoir la clairvoyance de l'agnelle « Miorita », dire, faire, accomplir « Oui ! », dans tous les printemps de l'homme, à la Vie, à l'Amour Universel, avec toute la faim et la soif de la Vérité. Le sens est donné à la fin, par le poème « De l'Être de la sagesse », la septième réponse imaginaire du roman épistolaire « le pèlerin de Bordeaux ». Le point 3 de la trilogie, la foi de la pure intellection et sa réponse imaginaire est composé en cinq chapitres (I) pareil avec le titre du point 3 de la trilogie ; (II) esprit tragique et /ou consubstantialité ; (III) entre le nombre d'or et la philosophie de l'esprit ; (IV) phénoménologie et/ou tautologie et (V) le poème « De l'Être de la Sagesse » qui est le seul présenté, pour mettre au monde et prendre sur soi la réponse imaginaire de la foi, dans le cœur de recueillement innig keimen (Hölderlineen), par la Réponse à la révélation d’Hypérion et à la Phénoménologie de l'Esprit, par la réponse à son Être en soi, De l’Esprit (Exil et Retour) à La Sagesse de la Terre...